Now in hardcover from the New York Times bestselling author of The Dresden Files.Harry Dresden's faced some pretty terrifying foes during his career. Giant scorpions. Oversexed vampires. Psychotic werewolves. All par for the course for Chicago's only professional wizard.But in all of Harry's years of supernatural sleuthing, he's never faced anything like this: the spirit world's gone postal. All over Chicago, ghosts are causing trouble—and not just of the door-slamming, 'boo'- shouting variety. These ghosts are tormented, violent, and deadly.Someone—or something—is stirring them up to wreak unearthly havoc. But why? And why do so many of the victims have ties to Harry? If Harry doesn't figure it out soon, he could wind up a ghost himself.
I'm withholding a rating because I read this under less than ideal circumstances: I borrowed the audio book on CD from my local library, and listened to it over several sessions, with long gaps in between. Combined with a few mistakes such that I listened to chapters out of order.
Beyond that, this one seems darker and grittier than the previous two.
Continuons notre découverte de la série Dresden Files avec ce troisième tome Grave Peril. Comme précisé dans la chronique du tome précédent j’ai continué la série en VO même si on peut trouver les cinq premiers romans en VF (faut juste arriver à attraper l’intégrale numérique quand elle surgit ou les tomes Milady en occasion). Pour le reste, Bragelonne a laissé tomber la traduction donc comme d’hab, sortez les dico anglais.
Harry se remet à peine de son aventure précédente lorsque les fantômes commencent à devenir dingues à Chicago. Oh, pas les histoires habituelles de maison hantées et d’apparitions inoffensives, non, là ils sont déchainés, violents et étrangement puissants. Pourquoi les victimes sont-elles presque toutes liées à Harry ? Qu’est-ce qui les pousse à agir ? Qu’est-ce qu’ils veulent, encore, ces vampires ? Epaulé par son copain Michael le chevalier il va courir dans toute la ville pour élucider ce …
Continuons notre découverte de la série Dresden Files avec ce troisième tome Grave Peril. Comme précisé dans la chronique du tome précédent j’ai continué la série en VO même si on peut trouver les cinq premiers romans en VF (faut juste arriver à attraper l’intégrale numérique quand elle surgit ou les tomes Milady en occasion). Pour le reste, Bragelonne a laissé tomber la traduction donc comme d’hab, sortez les dico anglais.
Harry se remet à peine de son aventure précédente lorsque les fantômes commencent à devenir dingues à Chicago. Oh, pas les histoires habituelles de maison hantées et d’apparitions inoffensives, non, là ils sont déchainés, violents et étrangement puissants. Pourquoi les victimes sont-elles presque toutes liées à Harry ? Qu’est-ce qui les pousse à agir ? Qu’est-ce qu’ils veulent, encore, ces vampires ? Epaulé par son copain Michael le chevalier il va courir dans toute la ville pour élucider ce mystère, et s’en prendre plein la gueule.
S’en prendre plein la gueule, oui, ça a l’air d’être la marque de fabrique de la série à ce stade parce que l’auteur prend un malin plaisir à faire tomber toutes les emmerdes sur Harry en même temps. On garde ce rythme sans temps mort, on ne laisse pas notre héros souffler. Plusieurs évènements arrivent en même temps et constituent un puzzle à reconstituer, car ils sont évidemment reliés, et chaque chapitre alterne ces pistes. C’est super agréable à suivre, Harry s’en prend plein la poire et le bouquin tend encore une fois vers le désespoir au fur et à mesure que le protagoniste est acculé, diminué, vraiment au bout du rouleau, et s’en sort à chaque foi sur une pirouette ou un bon vieux Deus Ex Machina.
La force de ce troisième tome est le duo formé par Harry et Michael. Ce dernier est un chevalier de Dieu qui puise sa force dans sa foi inébranlable et son épée sacrée Amoracchius. Le côté blasé et cynique de Harry se marie bizarrement très bien avec la force optimiste de Michael et le duo s’équilibre, et empêche la série de tomber dans le noir nihiliste avec une vraie touche positive. C’est un vrai plaisir de suivre la dynamique de ces deux-là. Ça compense un peu la relation Harry-Susan qui peine à convaincre, la Loïs Lane de Dresden a du mal à sortir de son rôle de « petite amie du moment », et on regrette que Murphy n’ait pas plus de présence ici, vu qu’elle est la force féminine de la série jusque-là.
Un défaut de la saga de Jim Butcher à ce stade est d’ailleurs lié à ces personnages féminins puisque l’auteur a du mal à sortir des clichés de ce côté-là. On a un « Male gaze » assez gonflant parce qu’il peut pas s’empêcher de décrire les courbes de chaque femme qu’il croise, les seins, les jambes (même quand elle a 16 ans). Une part de ça vient du cliché « film noir/femme fatale » qui fait partie des inspirations de la saga, la jeune femme de 16 ans est une cliente qui essaye maladroitement de jouer les femmes fatales face à Harry, mais on aimerait que Butcher sorte un peu de cet aspect là. Il parait que ça progresse avec les tomes, c’est cool de voir un auteur prendre du recul sur ses biais, donc je suis curieux de voir ça.
On est agréablement surpris de trouver des liens entre les tomes qui se mettent en place, quelque chose se dessine en fond, on attend que ça décolle vraiment mais on a déjà des intrigues qui se répondent et c’est chouette. On sent encore que ça tâtonne, Jim Butcher a l’air de chercher vers où il va aller pour faire décoller tout ça en sortant de la formule qui pourra lasser si elle traine trop, mais ça se construit manifestement. La saga est connue pour ne décoller qu’au bout de quelques tomes, j’suis pas sûr de savoir quand exactement, j’attends sans bouder mon plaisir sur cette Urban Fantasy survitaminée et fun.
C’est donc un troisième tome qui a ses défauts et ses qualités, l’auteur prend confiance ce qui accentue les uns comme les autres. Très agréable et fun comme d’habitude, je regrette que Murphy passe un peu en coulisse mais heureusement que Michael est là, il est la vraie force de ce Grave Peril.
Rather noble character, is Harry Dresden. Though you can't break a pledge with the Fae! He was stupid to attempt his use of Amoracchius that way, and I wonder if Michael was too much of a forgiver ...